COLONIE DE VACANCES

mis a jour le : 12/06/2012 13:22:58

COLONIE DE VACANCES A VIC EN BIGORRE en 1960 avec l'ARCHIPRETE HOUCHE

ORGANISATEUR MES COUSINS COLANDREA ET LOUPINO





en pièce jointe j'ai pour toi une photo envoyée par Odile Mizzi où on voit ton Papa et son frère me semble-t-il...c'est magique parfois internet!!
Patrick Lorquin <carolinepatrickl@aol.com>

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revue ensemble N°238 JUIN 2003

IN MEMORIAM - Bône

RENTRÉS A LA MAISON DU Père LES 17 ET 25 NOVEMBRE 2002

 

Il a plu au Seigneur de rappeler à lui, l'âme de son fidèle Serviteur Vito COLAN­DREA, le dimanche 17 novembre à midi à Lyon.

Véritable enfant de Bône, parmi les siens en l'année 1917 fils du soleil de la plage "La Caroube" et de la place d'Armes - par grande amitié on l'appelait Coco. Il comprit vite que l'oisiveté ne conduit à rien. Il rassemble dans un premier temps des enfants copains de jeu et forme un patronage sous le vocable de Saint Augustin. Le sérieux de la chose pousse à l'aventure. Soutenu par la paroisse de la Cathédrale et l'évêché de Constantine, il fait partie d'une équipe solide et dyna­mique qui lance un projet ambitieux : La création d'une association sportive aux diverses disciplines. Les statuts déposés, elle prend le nom de :Jeunesse Sportive d'Hippone - J.S.H. et l'on vit les anciens devenus pionniers membres fondateurs, appeler les générations montantes et leurs enfants déjà rassemblés en colonies de vacances. Ils iront même une année depuis la France en pèlerinage à Pavie (Italie)sur le tombeau de St Augustin évêque d'Hippone la Royale (396-430). Nécessité oblige, on construit un stade pour les compétitions, entraînement chaque soir on vit des médecins, des étudiants, des enseignants, des commerçants, des fonctionnaires, tous unis dans l'effort et l'amitié : on était fier. Une salle de cinéma pour famille et enfants, la recette viendra répondre aux dépenses. Une salle de fêtes pour la remise des coupes, comme pour les fêtes locales, mariages, et baptêmes.

 

Un souvenir fort : celui des festivités pour le XVI° centenaire de la naissance de St Augustin - novembre 1954 (début des événements - où l'on vit les aînés de la J.S.H. en grande tenue vert et blanc encadrer le cortège des évêques et des patriarches présidé par le Cardinal Tisserand.

La suite ... le vent de l'histoire s'est levé ... et il a éteint les bougies de la fête : l'exil, la dispersion.

Aujourd'hui, c'est un témoin, un fidèle serviteur de la vérité qui s'en est allé ... et nous le peuple d'Augustin, nous le portons dans la mémoire, la prière et la fierté; lui comme son épouse qu'il n'a cessé d'entourer de soins dans la patience, d'af­fection et tendresse : triste maladie qui atteint les aînés de nos familles. Jour et nuit une veille constante à la maison, les enfants savaient aussi les assurer : leur mère. Elle qui a toujours été présente et active en faveur des projets que le service de la jeunesse réclamait comme ceux de la famille et des amis, accueillante, sa table était ouverte. Elle a toujours voulu accompagner les enfants en colonie de vacances, diligente et maternelle.

 

Elle a suivi son époux, son compagnon de vie jusque dans le mystère de la mort. C'est dans la prière, entourée de ses enfants et de ses amis, ceux qui l'ont soignée qu'elle s'est éteinte le 26 novembre 2002.

Pour elle comme pour son époux, les deux célébrations Eucharistiques rassem­blées, un grand nombre de fidèles en l'Église paroissiale de la Ste Trinité de Lyon, où officiait le Père FEBO de par ses liens de famille et entouré de plusieurs prêtres, sous la présidence du Nonce Apostolique auprès de l'O.N.U. à Genève. Anne-Marie COLANDREA est membre de la délégation permanente du Saint Siège.

L'Église reconnaissante a voulu témoigner sa grande sollicitude : un message de condoléances de Rome a été lu, signé du Cardinal SOLDANO - secrétaire d'état - aux enfants : Augustin, Michel et Anne-Marie et à toute la famille. Il nous est justement dit : "Tu ne sépareras pas ceux que DIEU a unis" personne ne saurait séparer ceux qui se sont aimés en Dieu.

L'AMOUR est plus fort que la mort. Il feront les 60 ans de mariage dans la maison du Père : les noces éternelles.

Notre Prière ne leur manquera pas. A - DIEU.. .Va !

 


 

 

ENFANTS DE CŒUR AVEC L'ARCHIPRETE HOUCHE ET L'ABBE GEORGES photo  jlv

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photo envoyé CISTERNINO.guy 
En visionnant les photos de V.Hugo  j'ai vu mon frère Charles Adda sur 4 photos( presques tout le primaire); la plupart des visages sont restés dans ma mémoire sauf les noms.
Photo de JF Mazzoni :Charles est au second rang,2iè apartir de la gauche
Avec l'Abbé Houche enf. de choeur:1ier rang 1ier à gche devant le
Chanoine.
Charles est décédé en 1992.
Très émue d'avoir revu ces photos.
Je suis sa soeur, Jeanine.

janou.da@wanadoo.fr

 


COMMUNION SOLENNELLE A LA CATHÉDRALE DE BÔNE


 

 

Tombe Familiale au cimetière de BÔNE


 Une photo du Chanoine Houche prise en 1957 en compagnie de mon père Jérôme Di-Costanzo

In mémoriam
Chanoine H. Mouche (1897-1967)
Archiprêtre de la cathédrale de Bône

Au début du mois d'Août dernier, le Père M. BOYER curé du PRADET (village de 12.000 âmes où je réside àihsi que mes parents depuis 1966), désirant célé­brer une messe pour la fête de Saint Augustin le 28 août et sachant que j'étais originaire de Bône, me contacta en vue de lui trouver un chant dédié à notre grand Saint.

Ce fut chose facile pour moi grâce au recueil "PRIERES et CANTIQUES" offert par mes amis lecteurs de la "Dépêche de l'Est" (organe de liaison de l'Amicale des Bônois d'Aix (A.E.B.)) suite à un appel que je fis dans ce bulletin. Je lui amenais donc le chant "A St AUGUSTIN" écrit en 1954 par le Chanoine H. HOUCHE pour le XVI° centenaire de la naissance de St Augustin (ce dernier naquit à THAGASTE en 354).

Le 28 août, pour la première fois au PRADET une messe était célébrée en l'hon­neur de notre vénéré Saint; l'église était abondamment garnie et nous pûmes suivre l'office sur une feuille distribuée comportant diverses prières ainsi que le cantique écrit par notre cher Curé Archiprêtre de la Cathédrale de Bône : le Chanoine H. HOUCHE.

Tout au long de la messe, je ne pus m'empêcher de penser à notre chère Cathédrale aujourd'hui disparue et à celui qui en fut l'âme pendant tant d'an­nées.

Je voudrais dire quelques mots peut-être sur son itinéraire en terre française d'Algérie où il arriva après la guerre 14-18 (il était né dans le diocèse de Lille en 1897).

Ordonné prêtre en 1923, il fut successivement vicaire à Bône, Sétif, curé deTaher, Sédrata, Biskra, Ste Jeanne d'Arc de Constantine et depuis 1947, curé archi­prêtre de la Cathédrale de Bône.

Très courageusement, dans un vaillant hebdomadaire qu'il créa : "LE PETIT BÖNOIS", il sut avec persévérance, dans des articles très documentés, défendre ses ouailles et la cause de 1'ALGERIE Française.

Lors du Congrès National des Médaillés Militaires à Constantine en 1958, il prononça un sermon vibrant, idéalisant le patriotisme, fustigeant le défaitisme. Devant la dégradation des événements dont il sut discerner avec une parfaite lucidité, les inéluctables conséquences, il souffrit terriblement. Lors de ses prédications en la Cathédrale au cours de certaines messes, les paroissiens imitant en cela les fidèles d'HIPPONE, ne pouvaient s'empêcher de l'applaudir.

Son départ fut pour lui un véritable arrachement à sa chère ville de Bône ; après les profanations de l'Eglise Ste Thérèse et de la Basilique St Augustin, après la décision des autorités ecclésiastiques de rattacher à la Cathédrale les prêtres ­ouvriers de la Mission de France et du Prado, il donna sa démission et quitta Bône le 12 août 1965.

Mon beau-père Paul ZERAFA le fit venir à SALON DE PROVENCE le 31 octobre 1965 pour présider les cérémonies organisées pour l'installation de la Statue de St Augustin (qui se trouvait dans l'Eglise de l'orphelinat Ste Monique de Bône) dans la chapelle de Notre-Dame de Bon Voyage à SALON. Son allocution fut bouleversante et bien des yeux, de nombreux Pieds-Noirs présents à cette manifestation, s'embuèrent de larmes. Cette statue de St Augustin, qui fut ramenée de Bône par mes beaux-parents

et mon épouse, (c'était d'ailleurs un voeu de cette dernière âgée de 14 ans lors­qu'elle quitta Bône) se trouve maintenant, après bien des péripéties, au Sanctuaire N.D. de SANTA CRUZ à NIMES avec d'autres statues expatriées elles aussi ! Revenons à notre cher Curé-Archiprêtre qui atterrit à Nice, Marseille enfin Alès...sans paroisse évidemment, exilé dans sa propre nation, rejeté par les auto­rités épiscopales dont aucune, malgré les démarches amies, ne le reçut, ce dont il désespéra.

Il continua tout de même ses prédications et le 6 juin 1967, sur la place de la Grand'Combe, il réunit une foule de personnes pour le Chapelet des Hommes. Quelques mois plus tard, le 29 décembre 1967, dans l'église St FERREOL à Marseille où il venait de donner une semaine de prédications, il fit une chute, mais l'accident n'était pas trop grave, une fracture facilement réduite. Mais le Chanoine avait trop souffert moralement. Les Pères LA FERLA et GOFFARD qui l'assistèrent dirent "notre cher Archiprêtre s'est laissé mourir, sans lutter..." Je voudrais terminer par un extrait de la lettre qu'écrivit le Général VANUXEM (autre grand ami des Bônois) en février 68: "Il fut le symbole et l'ardent promo­teur de ce que nous rêvions par delà les races et les religions. Nous l'appelions Monsieur l'Archiprêtre, les musulmans tout simplement l'appelaient Papa. Aux uns et aux autres, il imposait la hauteur et la vigueur de ses vues humaines et de son idéal de chrétien et de FRANÇAIS".

Quand paraîtront ces lignes, en hommage à ce bon et fidèle serviteur de l'Église d'Algérie, connu et aimé des Bônois de toutes confessions, un peu plus de 35 ans après sa disparition, amis lecteurs, ayez une pensée émue pour notre Curé qui fut L'UN DES Nôtres et qui aima tant cette terre d'Algérie et NOTRE Chère VILLE DE Bône.

Ne l'oublions jamais car il fut PIEDS-NOIRS de coeur et BÔNOIS D'ADOPTION.

Joris SULTANA Le PRADET -Janvier 2003

 

 

 
Envoi de Christiane SAVALLI

Décès du Père André FEBO

"Chers(es) amis (es),

       je vous informe du décès de André FEBO l'un de nos prêtres à la Cathédrale d'Aix. Il aurait eu 76 ans le 24 Août, Il était un AMI.
       Son enterrement a eu lieu à TOULON. Nou avons aasisté à ses obsèques. Il y avait 14 prêtres, pour célébrer la messe. Une très belle homélie a été prononcée par un prêtre ami né à bougie comme lui.
       A l'église de nombreuses personnes ont assistées à cette grande et belle messe. Mais, je pense personnellement que si nous n'étions pas en période de vacances et si la diffusion avait faite, de nombreuses personnes auraient assistées à son enterrement.
       Le sentiment et le souvenir que j'ai gardé de cet homme c'est qu'il était d'un grand coeur et avait su garder cette fidélité, tant sur sa famille, ses amis, et notre Algérie.
       Voilà, je voulais vous en faire part.
       Christiane SAVALLI

02-09-2006  la Seybouse de Jean pierre Bartolini numéro 54

L'abbé André FEBO à été avec l'abbé GEORGES notre encadrement au patronage de Bône puis je l'ai retrouvé sur mon chemin bien des années plus tard dans la MARINE il été Aumônier Militaire embarque sur le Porte Avions FOCH. 

Jean louis VENTURA

 

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les retrouvailles du toit collectif bônois  04 05 2005